Je rends les armes

Je rends les armes

Je dépose l’armure

Finis les murmures

La face cachée dévoilée :

Les épines dans le pied

Si les cauchemars sont comme des dards

Ils nous feront accoucher tôt ou tard

A l’aise dans son corps :

J’avais oublié le Trésor

Finie la dissociation du corps et de l’esprit

Fini ce mépris

Le bouclier est inutile

Si le cœur séjourne sur une ile

Certains anéantissent les corps

J'emprunterais alors le chemin de l'écoute pour éclore

Le monde de destruction du vivant

m’a permis de regarder jusqu’où pouvait aller le dément

Le monde synthétisé

a faillit me faire m’oublier

Je fus en guerre, naguère

c’était le fruit de la colère

Je fus en survie

oui

Aujourd'hui je suis en paix

les émotions décrystallisées

Alors je rends les armes

En rendant les larmes

Je renonce à l'asservissement

Je prendrais mon chemin différemment

Je refuse le combat

qui inhibe le Moi

Je refuse la notion de contre

qui empêche la vraie rencontre

J'aime la douce résistance

portée par son essence

J'aime la notion de mouvement

car il permet d’embarquer comme l’ouragan

Pointer juste et en puissance

pour démonter les incohérences

Je rends les armes

Loin du vacarme

Soyons l’Être

comme l’hêtre

J’userai mon pouvoir jusqu’au dernier souffle

mes pieds nus sur le chemin, sans pantoufle

Alors, allons-y tranquillement

d’un trajet plus clément

Retrouver son intégrité et sa dignité

en se reconnectant à sa vraie identité

Je suis là

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